
Eléa suite
chapitre 1
Pendant ce temps où Eléa était en train de gérer ou de subi les affres de ses désordres intérieurs liés à l’adolescence et que son vol ressemblait plus à celui noir d’une chauve souris. Camille était en plein épanouissement. Elle qui avait déjà subi les tristesses de la vie dans son enfance, elle ne voulait que fêter sa vie volée à la mort et surtout ses vols dan salle ciel lui laissait un espoir, une foi, une joie indémontable, c’était plus qu’une liberté retrouvé, c’était l’immensité du ciel qui s’offrait à elle en 4 dimensions, c’était la possibilité de ne plus rouler son lourd fauteuil sur e trottoirs percés de la ville, sentir toutes le aspérités du terrain, les descentes de trottoirs et les remontées, les détours parce que là çà ne passe pas, les abandons de sorties parce qu’aujourd’hui il fit trop froid ou trop pluies, bref tout cela n’avait plus lieu d’être, ses parents poussaient son fauteuil sur la terrasse et de là elle s’envolait quand elle voulait et revenait quand elle voulait libre comme l’air, heureuse comme un oiseau, Camille avait eu tout de suite envie de partager sa découverte avec ses autres amis porteurs de handicap et elle s’épanouissait encore plus dans ce job, elle allait à la rencontre de familles, qui laissaient leur fenêtre grande ouvertes, elle entrait et allaient directement s’assoir sur une chaise qui était mise à sa disposition, expliquait, guidait plutôt, accompagnait si bien les familles, que non seulement le porteur de handicap s’avérait extrêmement doué pour voler chaque fois, mais aussi la famille se sentait chanceuse de l’avoir, car il se montrait en toujours plus habile que quiconque, on aurait dit qu’ils volaient avec le cœur.
Camille continuait à aller en vacances à la mer avec ses parents qui avaient un appartement à Narbonne, elle adorait voler au-dessus de la mer et regarder les bancs de poissons, parfois elle allait si loin qu’elle apercevait des bandes de dauphins jouer dans l’eau. Ses parents lui avaient interdit d’aller loin, de peur qu’elle ne se fatigue et ne puisse plus revenir, sur la mer il n’y avait plus rien pour se poser, et même nager aurait été extrêmement difficile de revenir jusqu’à la rive.
Mais voler avec les mouettes étaient extrêmement amusant et sans vouloir désobéir, Camille un jour oublié de garder le rivage en vue.Elle ne s’inquiétait pas, elle savait toujours dans quelle direction il était, avec le vol, une boussole intérieure lui était venu qui semblait toujours lui indiquer le nord. Cette fois-là, elle aperçut un groupe de dauphin en bas, qu’elle admirait, une envie irrésistible de plonger avec eux apparut, elle s’emmêla les ailes et tomba.
Elle ressortit de l’autre côté et replongea. Elle se sentait dauphin parmi les dauphins, animal entre l’air et l’eau. plongea et replongea, joua longuement avec eux, sans plus se soucier de rien, elle semblait si bien intégrée au groupe, que des dauphins lui donnérent de spetits coups avec leur rostres, le long du dos pour la chamailler, d’autres, s’amuser à la poursuivre, tandis que d’autres l’entrainaient dans leur sillage, presque sifflant tellement ils étaient rapides, ils craquetaient et d’un claquement de langue elle leur répondit, elle ne les entendait pas seulement dans sa tête, elle pouvait leur répondre, cela la surpris, elle regarda son corps, il s’était recouvert d’une fine couche d’écailles luisantes, elle voulut toucher son visage mais ne le put pas, elle avait des nageoires bien trop courte pour cela, elle fut surprise mais accepte bien son nouveau corps et ses nouvelles fonctionnalité, il était très aérodynamique sauf que vu les circonstances on aurait du dire aquadynamique, ses oreilles s’étaient fermées automatiquement comme une sorte d’ouie, elle n’avait aucun problème de respiration ni de vue sous l’eau comme si sur ses yeux s’étaient formée une mince pellicule transparente faisant office de masque, elle faisait le plein d’air tout naturellement en remontant à la surface, elle se sentait sans bête jeux de mots, comme un poisson dans l’eau. Elle Joua longtemps, suivant les dauphins de plus en plus loin de plus en plus profond et puis l’image de ses parents lui revint en mémoire, ils pensaient à elle, ils l’appelaient intérieurement, elle dit en revoir à ses nouveaux amis d’un sifflement et fit demi tour, trois l’acompagnèrent un bout du chemin et c’était si agréable, ils n’avaient pas de snom comme peuvent leur donner les humains dans haut comme Oum ou Flipper, non les dauphins s’appelaient avec 2 ou 3, 4 ou 5 craquements, elle, leur avait donné son nom en transmission de pensée et dans leur langage cela sonné comme un craquement « ca » et un miaulement « mille »,et ils en avaient fait de même. Si fait qu’elle traduisit leur nom d’à peu près de la même façon en syllabe, il y avait cacalimero, cacacatoes, caracacaca, milka, bref elle les nomma comme ce à quoi leur nom ressemblait le plus. Caracaca et milka, lui firent un rostre à nez pour lui dire au revoir, et elle nagea rapidement jusqu’au rivage où elle s’assit sur une pierre, et décida de reprendre ses ailes pour rentrer à la maison. ou elle eut juste le temps d’apercevoir alors sa grande queue de sirène disparaître, pour revenir des jambes, heureusement que le processus ne s’était pas interrompu en cours elle aurait eu l’air maligne avec une queue de poissons des ailes d’oiseaux et un visage de petite fille. Elle prit quelque temps pour reprendre ses esprits et put enfin se concentrer sur ses ailes, elle ne savait pas comment ses attributs de poisson étaient arrivés, il allait bien falloir qu’elle le découvre pour pouvoir l’expliquer au x autres, pour l’heure il fallait rentrer et au plus vite, elle s’élança dans les airs, toujours avec sa facilité coutumière et aperçut ses parents sur le seuil de la porte quoi scrutait le ciel l’air toutefois pas inquiet, ils l’auraint senti si quelque chose de grave était arrivé à leur fille chérie.
elle arriva tout sourire, Mais qu’étaient devenus ses habits, heureusement son corps s’était couvert de plume, à peine sur le fauteuil elle se couvrit le corps de ses mains et bras, et dit à ses parents : euh, je crois que je vais aller m’habiller, j’ai du oublié mes vêtements au bord de l’eau.
Ils éclatèrent de rire, et rentrèrent pour le déjeuner.
À l’avenir elle prendrait soin de déposer au bord de l’eau à l’abri derrière les rochers d’un petit sac de vêtements de rechange pour le cas où cette autre transformation se produirait sans qu’ elle l’ait anticipé…
Elle n’en parla pas tout de suite à ses parents, elle avait besoin de vérifier d’abord si c’était reproductible, si elle pourrait leur faire voir, et pourquoi leur apprendre, son père passait des heures en plongée sous-marine à explorer les fonds marins, et sa mère adorait ngé. C’était eux qui lui avait donné le goût de l’eau depuis toute petite, pourquoi n’y auraient-ils pas droit eux aussi de goûter cette liberté tant aimée, sans bouteille, sans masque et sans tuba. Elle se le promettait. Sa nouvelle découverte l’enchantée. Elle garda le sourire toute la journée et le soir encore dans sa chambre, elle eut du mal à s’endormir, toutes ses pensées étaient tournées vers le magnifique événement qui s’était produit, sur ses amis craquottes, milka (l’inverse de Camille), sur ce qu’ils l’avaient emmenées à voir dans les profondeurs, sans palier de décompression sur la maman dauphin avec son petit, sur les filets à éviter, sur les déchets plastiques la surface de l’eau et de métaux, lourds au fond sur les belles montagnes de corail et coquillage au fond de l’eau. Quand elle nageait à la surface, elle avait toujours eu l’appréhension de ne pas avoir pied et quand elle regardait sous l’eau comme avec un masque, plus rien ne l’effrayait, elle faisait partie de ce paysage fait d’eau de créatures semblables à elle, de prairie et de montagnes marine, d’endroits où brouter des poissons herbivores, de grands prédateurs marins, le monde de la surface était reconstitué pas à l’identique mais de façon sensibles, les couleurs étaient plus franches, tout semblait plus spirituels, il y avait vraiment quelque chose à découvrir, de fosses, des cavernes des caches et des immeubles sous marins, tout un monde magique s’offrait à elle. Elle avait tellement hâte d’y retourné qu’elle eut du mal à s’endormir et elle nourrit des rêves d’oiseaux nageant et de poisson volants des rêves de fêtes foraines de parc à thème marins des rêves de rencontrer la grande baleine dont lui avait parlé dans son cerveau les dauphins , qui continuait sa journée en un prolongement harmonieux, envie de retrouver son ami Milka qui lui avait dit que son nom lui ressemblait, des histoires à dormir dans l’eau. des histoires à peine croyables. au matin quand elle s’éveilla, elle mit un moment à recoller à la réalité, elle était dans son lit incapbale de marcher, elle se coula jusqu’à dans son fauteuil après s’être habillée et resta pensive, est-ce que cela était vraiment vrai, est-ce que cela pourrait se reproduire, combien grande était l’aventure de lavie, d’abord voler et puis plonger, tous les rêves l’homme était donc possible. Il faudra qu’elle aille voir madame pellet pour lui parler. Pour l’heure il était tant d’aller prendre son petit déjeuner et de téléphoner à sa copine Elea. Mais elle se rappela l’air sombre et noir d’elea et remit à plus tard sonprojet de lui téléphoner, elle savait que son amie n’allait pas bien et aussi que son ptrop plein de bonheur à elle pouvait l’éclaboussertrop brutaleent de bonheur. Quand on est trop triste, le bonheur des autres peut faire mal, elle le savait pour l’avoir vécu quand une fois de plus elle avait dû être hospitalisée pour une énième opération non désirée et que pendant ses temps ses amis de l’époque allait fêter l’anniversaire d’une de leur camarade dans une maison la campagne. Elle remit à plus tard son appel, mais elle se promit de lui dire décès que les circonstances le permettraient. Combien sa chute dans l’eau avait été positive !