Mon roman fantastique pour la jeunesse

 » Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis. « 

Antoine de Saint-Exupéry

Coucou à chacun et chacune,

Un ami m’a, très justement, fait remarquer que je n’avais pas écrit de remerciements en fin de livre. Aussitôt, je me suis sentie honteuse, prise sur le vif, le rouge m’est monté aux joues. J’avais écouté une conférence en ligne pour les aspirants écrivains qui déconseillait l’écriture d’une telle page pour un premier roman. C’est vrai que ce livre avait bénéficié de l’aide de nombreuses relectrices et relecteurs dévoués, qui ont chacun apporté leur pierre à l’ouvrage. Je ne pouvais tout simplement pas ignorer ce travail même par souci d’économie de papier. D’autant plus que, pour ma part, j’adore, lire les pages de remerciements. Celles de Thomas Vinau par exemple sont croustillantes et farfelues : il peut remercier autant une bière qu’une musique, qu’un mouvement de grève… La hâte ne me semble pas en cause, le livre avait de toute façon pris de multiples retards. Oui, je ne voulais pas qu’il reste dans mes tiroirs et je souhaitais qu’il prenne son essor et vive sa vie de livre, c’est-à-dire qu’il soit lu. Rien que de plus normal ! Mais pas au point de négliger des vraies personnes. Cet ami a su mettre le doigt sur ce qui blesse, j’avais négligé mes correcteurs. Je demande pardon à tous ceux que j’ai chiffonnés et je remercie l’ami d’avoir pris la peine de me le signaler. Alors pour remédier (un peu) à cette grossière erreur, voici ce que j’aurais dû ajouter au livre :

  

Je remercie toutes les personnes qui m’ont aidée dans les relectures. Dans le désordre : les proches, Marie-Noel Thurel, Marie-Christine Dubois, Colombe Chavet et Vinode avec ses remarques pertinentes, Valery Deniau avec son humour, Chantal Dubourg, Roseline Genty, Jean-Charles Batllo, Pauline Reig, Amaryllis Reig, Lucie Bekaert et Laly Flament, mes premières lectrices jeunesse et les inconnus que j’ai sollicités et qui ont répondu présent, compagnons d’atelier d’écriture, Barbara Drevet, qui est devenue proche en relecture sans que nous ne nous soyons jamais rencontrées, Gilbert Filloleau, Jeannes Flakes, Mélanie Richard, Isabelle Belledant. J’en ai surement oublié quelques-uns et je m’en excuse auprès d’eux. Votre relecture est prise en compte, je vous remercie. C’est plus un livre collectif qu’un livre personnel. Sans vous, il ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Vous avez su aussi me rassurer.

Je remercie Isabelle qui m’a inspiré les deux prénoms principaux de cette histoire et Rachel, pour le prêt de son nom de famille.

Je remercie mes futurs lecteurs car sans eux, le livre n’a pas lieu d’exister.

Je remercie mes parents, dont les doutes sur mes capacités à écrire, ont développé chez moi l’envie de les contredire.

Je remercie aussi tous ceux qui m’ont aidé malgré eux, en vivant près de moi, en m’inspirant par leurs paroles et actions.

L’imprimerie du Noisetier, les éditions Acala qui m’ont fait confiance.

 

Je remercie le soleil et la pluie, l’été et l’hiver qui ont contribué à part égale, les uns en m’emmenant promener au grand air pour trouver l’inspiration, les autres me collant à ma table d’écriture, n’ayant rien d’autre de plus enthousiasmant à faire.

Beaucoup d’ateliers d’écriture m’ont formée à persévérer et je remercie spécialement le tout premier qui a déclenché cette histoire : celui dirigé par Cindy Ghis, invitée par Isabelle Servant. Puis j’ai suivi les master class : de Werber, le roi des fourmis et des chats, j’ai goûté celle de Delerm, celle d’Emmanuelle Soulard, de Jupiter Phaeton, de Cécile de « Fais-en un livre », l’atelier Bloom de Florence Servan-Schreiber et ceux d’Antoine Mouton et de Pabloramix et Martial en présentiel.

J’ai souvent été inspirée par les thèmes de concours et cela m’a guidée à écrire des nouvelles et des contes qui probablement constitueront un recueil un jour.

Voilà, un livre ne s’écrit pas seul, en tout cas pas celui-là et c’est bien de le dire.

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AUTRES INFORMATIONS : CINEMA !

Ma maman vient de découvrir mon livre. Elle me demande : « Comment as-tu pensé à lui faire pousser des ailes ? François Ozon, le cinéaste, qui est allé au même lycée que toi (c’est le gars de la cinémathèque qui nous l’a dit) a aussi écrit une histoire d’un bébé qui a des ailes. J’ai bien reconnu le lac des Ulis dans ce film. » Il faut dire que je suis des Ulis, 17 ans dans cette ville.

Les parents sont étonnants. J’aime ma maman qui alimente cette newsletter sans le savoir.

Ce film « Ricky », je l’ai déjà vu il y a longtemps, je n’y pensais plus, bien sûr.

« Il ne faudrait pas être accusée de plagiat », ajoute mon compagnon !

Je devrais peut-être envoyer cette histoire à M. Ozon pour qu’il en fasse un film ! D’autant que la dernière scène est très visuelle, on croirait qu’elle a été écrite pour le grand écran…

Enfin, j’ai quand même été sur Internet pour voir si je l’avais croisé au lycée. Il a une bonne tête, mais il y a peu de chance qu’on se soit rencontré, vu qu’il a trois ans de plus que moi et que le lycée ne dure que trois ans. En tout cas, je suis contente d’apprendre qu’il est issu des Ulis. Jusqu’à présent je ne connaissais que Thierry Henry comme célébrité. C’était déjà pas mal, mais cela faisait un peu cliché, un footballeur sorti d’une cité dortoir.

Et vous, avez-vous appris l’existence d’une personne célèbre ayant vécu dans votre ville de naissance, d’enfance ou de jeunesse ? Quelle personnalité était-ce ? Qu’avez-vous ressenti en l’apprenant ?

 RUBRIQUE LECTURES

Une copine qui vient de découvrir ma newsletter m’a confié quel livre elle avait lu et particulièrement aimé dernièrement. J’ai bien apprécié cela, tous les livres dont je vous ai parlé jusqu’à présent ont été des recommandations d’une amie. J’adore découvrir de nouveaux paysages, de nouveaux auteurs, de nouvelles saveurs. C’est comme pour mon petit-déjeuner, il est toujours nouveau. Juste une tasse de thé, ou un miam-ô-fruits, ou une tartine de tahin et miso, un œuf au plat, un fruit, une part de tarte, un reste du soir, bref, la variété me plait. (oups, petite digression)
Je voulais surtout vous dire, n’hésitez pas à me confier vos coups de cœur, j’en serai ravie.

AUTRE INFORMATION : POULES et CIE

En tout cas, avec Charlie je ne m’ennuie pas pour ça, il est très créatif et l’autre jour, en me promenant dans le jardin, je me disais que même nos poules le sont.

Elles ont deux magnifiques pondoirs bien utilisés au début, mais comme elles se mettaient à couver au-delà de 15 œufs pondus, même si ils ont été ramassés, on a été obligé de les en déloger. Et bien, depuis, elles pondent chaque fois dans un endroit différent. Elles sont très créatives ces poules ! Cela nous fait des jeux de piste grandeur nature. De plus, elles savent bien se planquer ! Alors, on craint le renard, on croit qu’elles sont mortes et que nous n’allons plus les revoir. On les pleure, mais au bout de quelques frayeurs comme ça, on est moins inquiets. En fait, on s’est aperçu que quand elles se mettent à disparaître trois à quatre jours, c’est qu’elles sont parties en couvade. Dernièrement, c’est la petite poule blanche qui avait disparu, celle qui est handicapée des pattes, et qui me touche tellement. On l’avait appelé Chloroquine, vu la période où elle est née. La poule Corona (elle avait une couronne de cheveux en bataille) est morte à la fin du deuxième confinement.

Bref, la poule blanche avait disparu sans laisser d’adresse.

Ce matin avant d’ouvrir le poulailler (nos poules sont en liberté), je l’ai vue devant la porte cherchant à manger (4 jours de jeûne quand même !). Je les ai donc nourries et je me suis mise à la filer. Grosse filature, il faut être patient, faire semblant d’être occupée à autre chose, j’ai nourri les poissons rouges de la mare, j’ai cueilli les tomates, ramassé des morceaux de plastique, du bois. J’avançais parallèlement aux poules, tout en discrétion, et Chloroquine ou Blanchette me surveillait, la tête de côté. Et puis, à un moment, je suis allée ôter des feuilles de mon pare-brise, automne oblige, et comme je lui avais tourné le dos, elle s’est faufilée sous le lierre et a totalement disparu ! Bonne cachette, poulette !! Une filature digne d’un roman policier.

SALON

Je dois aussi vous dire que je serai présente sur ce salon prévu le samedi 24 septembre à Foix et prête pour des signatures. J’avais omis de vous le signaler lors de la dernière newsletter.
Un article est programmé dans le petit journal de l’Ariège demain 22 septembre.

 

Autre info,
En envoi par Mondial Relay,
les frais de port sont moins élevés :

4.70€ pour un livre au lieu de 6€ par la Poste.

 

A bientôt,

Portez-vous bien !

Bises

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